Ensuite nous avons eu droit à deux sons de cloches. Le premier plutôt négatif disant que la ville était sale et dangereuse puis un second (celui-ci provenait surtout des fans d’Italie) indiquant que c’était une chouette destination et que nous allions aussi en profiter niveau cuisine. Comme les avis étaient divergeants nous avons réservé un appartement dans le quartier calme de Chiaia pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Chiaia, piazza Amadeu
Basilique Santa Chiara : Monastère gothique avec son cloitre et ses mosaïques. Les allées qui divisent le jardin sont bordés de colonnes octogonales. Des citronniers et lavandiers ornent le jardin.
Quartier espagnol et Toledo : C’est le quartier voisin du centre historique. Ici le musée est dans la rue: découvrir le mode de vie napolitain. Arpenter les petites ruelles, observer les grand-mères assises devant leurs appartements, le linge qui pend, les scooters remontant les allées.
Le musée archéologique : C’est la suite logique une fois que vous revenez de Pompéi. D’abord vous y trouverez une collection importante d’objets gréco-romains mais aussi des mosaïques (bien conservées) ramenées de Pompéi. Pour les adultes il y a le cabinet secret mais je ne vous en dis pas plus.
Vomero est le quartier sur les hauteurs de la ville. Vous pouvez vous y rendre par l’une des trois lignes de funiculaires. Parce qu’à pied ça monte et la route est peu ombragée.
Certosa di San Martino : Eglise du monastère avec son cloitre. Maintenant il s’agit aussi d’un musée.
Sur la terrasse du monastère vous avez une super vue sur la ville et le bord de mer.
A voir aussi :
N’hésitez pas à passer par la rue San Gregorio Mareno, cette rue étroite du centre historique est bordée de boutiques de santons. Vous trouverez aussi bien des santons pour vos crèches que des personnages connus (des footballeurs, le pape etc …)
Piazza del Plebiscito
Galleria Umberto I
La visite de Pompéi : Le train bondé de touristes vous laisse présager que Pompéi est un des sites le plus visité de la région. Cette visite vaut le détour car vous découvrez comment fonctionnait cette ancienne ville de l’Empire romain avant que celle-ci ne soit engloutie sous les cendres du volcan. À l’entrée on vous donne un petit guide qui explique plutôt bien les différentes parties de celle-ci.
Pour la partie transport, nous avons décidé de ne pas prendre de voiture et Naples est une très bonne destination car celle-ci a un vaste réseau de transport en commun (bus, train, métro). Aussi le fait de voir les napolitains conduire vous convainc rapidement que le bus est une bonne alternative. Voir zigzaguer les habitants avec leurs scooters m’a aussi fait déchanter rapidement d’en louer un.
L’aéroport est situé à 7 km de la ville. Vous pouvez prendre la navette Alibus (4 euros par personne), elle vous dépose ensuite au métro Garibaldi.
Pour vous rendre à Pompéi, il faut se rendre au métro Garibaldi puis prendre le train Circumvesuvia en direction de Sorrente et descendre à Pompéi Scavi. Le trajet dure une cinquantaine de minutes. Et il y a des trains toute les trente minutes.
Vous pouvez aussi vous rendre à Capri ou Procida ou Ischia au départ de Naples en prenant l’une des compagnies de ferry qui s’y rendent de façon journalière. Le trajet Naples Capri est de 50 min avec le bateau rapide.
Au départ j’étais un peu inquiète sur notre destination surtout avec les avis négatifs. Au final nous avons vraiment profité de tout ce qu’offrait cette bouillonnante ville de Naples. Très étendue, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de choses à voir. De notre côté, nous avons privilégié les ballades en extérieures car les rues de la ville sont marquées d’habitudes italiennes et d’histoires. C’est une ville méditerranéenne bruyante qui ne plait pas forcément à tout le monde mais c’est aussi ce qui fait son charme.
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